Acquisition/Mobilisation d'un camping pour logement temporaire des travailleurs saisonniers
Acquisition/Mobilisation d'un camping pour logement temporaire des travailleurs saisonniers
Thématique
Habitats mobiles
Résumé
Les anciens campings municipaux peuvent être un point de départ solide à un projet communal pour l'hébergement temporaire des travailleurs saisonniers, en gestion directe, en délégation à un gestionnaire, en accueillant les habitats mobiles des travailleurs (vans, campings cars, camions) ou encore en louant des Tiny houses ou unités modulaires acquises par la commune. Cette solution retrouve un essor récent dans les Alpes, ainsi que dans les territoires littoraux.
Description
- Lège-Cap-Ferret : Une aire pour les travailleurs saisonniers sur le site de l’ancien camping des Sables d’Or
Ils l'ont fait :
- - La Baule : Aménagement et gestion d'un site d'hébergements temporaires notamment à destination de saisonniers
- Lège-Cap-Ferret : Une aire pour les travailleurs saisonniers sur le site de l’ancien camping des Sables d’Or
- Version intermédiaire entre la gestion d'un camping pour les saisonniers et une aire d'accueil de travailleurs saisonniers mobiles, Lège-Cap Ferret loue ici des emplacements nus aux travailleurs de plus de 17 ans du territoire, avec en 2022 une première expérimentation concluante qui a permis de loger 70 personnes.
- Accès à la page du site municipal
Agir - Organiser la captation de lits dans le parc privé sur son territoire
Agir - Organiser la captation de lits dans le parc privé sur son territoire
Thématique
Intermédiation locative
Résumé
Une page pour s'approprier les grandes étapes de la mise en oeuvre d'un service d'intermédiation locative à l'échelle d'une collectivité territoriale, de nombreux liens et ressources, et des documents en libres téléchargements pour vous inspirer.
Description
ECHIROLLES 38130
Téléphone : 04 76 09 26 56
Email : contact@untoitpourtous.org
Site internet : www.untoitpourtous.org
Site internet : hautesavoie.auvergnerhonealpes.soliha.fr
Site internet : logiah.com
Email : contact@agis06.fr
Site internet : www.agis06.fr
Rappels de base sur le logement
Tout d'abord, bref rappel des caractéristiques d'un logement décent, base réglementaire essentielle pour la mise en location de biens conformes à la loi :
- d'une surface habitable minimum : 9m2 minimum avec hauteur sous plafond de 2,20 mètres ou volume habitable de 20m3 ;
- sans risque pour la sécurité physique ou la santé du locataire (locaux protégeant du ruissellement et des remontées d’eau, fenêtres et porte présentant une étanchéité à l’air suffisante, réseaux et branchements d'électricité et de gaz et les équipements de chauffage et de production d'eau chaude sont conformes aux normes de sécurité et sont en bon état d'usage et de fonctionnement, pièce principale bénéficie d’un
- dénué d'espèces nuisibles et parasites ;
- doté d'équipements conformes à un usage d'habitation : installations électriques et de chauffage, accès à l’eau potable, évacuation des eaux usées, WC et cuisine (évier et plaques de cuisson) ;
- répondant à un critère de performance énergétique minimale.
Etape 1 - Définir l’offre de logements à mobiliser
Définir les besoins
Pour éviter certaines difficultés en cours de location (notamment la vacance en raison de l’inadaptation du bien aux besoins des ménages prioritaires visés dans le cadre de l’IML), il faut avoir défini au préalable avec les partenaires institutionnels (et associatifs lorsque la prospection est mise en œuvre par plusieurs organismes) un « cahier des charges » précisant : les typologies recherchées, les localisations (communes, quartiers, etc.) et les critères requis sur l’état du bien.Travailler à une meilleure connaissance du parc locatif local mobilisable :
- l’état du marché locatif local : loyer moyen au m2 par secteur et selon la typologie, vacance locative, état du parc (zones d’habitat indigne définies par l’EPCI le cas échéant, ensembles neufs ou ancien) ;
- les politiques urbaines en cours : la collectivité et les opérateurs en charge des opérations programmées pour l’amélioration de l’habitat, des programmes d’intérêt général ou encore programme « Action cœur de ville » peuvent être des relais pour la location solidaire une fois la rénovation achevée ;
- les outils d’incitation à la location solidaire : dispositifs fiscaux (principes du non cumul notamment), aides de l’ANAH et primes locales.
Articuler l’offre et les situations des ménages
Être vigilant quant aux charges de fluides (équipement, isolation). Au-delà du DPE, le chauffage et la production d’eau chaude (individuels ou collectifs), la nature des vitrages (simples ou doubles), la situation du logement (RDC/Dernier étage) et son isolation influent fortement sur le reste à charge et les factures d’énergie.- Des logements à l’adresse, à proximité des transports collectifs ou qui répondent à un besoin ciblé pré-identifié, par exemple un ménage souhaitant s’installer en zone rurale, périurbaine, etc.
- Des typologies qui correspondent aux besoins des situations recensées. Vous vous appuyez pour cela sur votre connaissance, celle de vos partenaires et sur les documents d’observation et d’analyse des besoins disponibles sur votre territoire.
L'identification des propriétaires susceptibles de recourir à la gestion par un tiers
Elle se décline ensuite selon plusieurs modalités (porte-à-porte, téléphone, mailing, terrain, etc.) et requiert une communication dédiée ainsi qu’une organisation rigoureuse (fichier de contacts tenu à jour avec procédures à suivre).Etape 2 : Déployer la prospection et la communication sur le dispositi
Informer et communiquer sur l’intermédiation locative n’est pas chose aisée. Elle revêt dif- férentes formes (location/sous-location avec ou sans bail glissant, mandat de gestion) qui n’impliquent pas les mêmes garanties pour le propriétaire et les mêmes savoir-faire du côté
des associations. Elle peut ou non être associée au conventionnement Anah dont les conditions de mises en œuvre dépendent là encore des choix opérés par le propriétaire et des contraintes
posées nationalement et localement par l’Agence et ses délégataires. Les émetteurs et les récepteurs sont multiples, leurs intérêts et objectifs sont différents : services de l’Etat et des collectivités sur les champs du social, de l’habitat, de l’environnement ; organismes agréés pour l’intermédiation locative, délégations Anah, partenaires (Adil, SIAO, etc.)
Les arguments pour les propriétaires bailleurs :
redevable auprès d’Action Logement Services de ses créances. L’ensemble de la procédure contentieuse est donc mené par Action Logement Services.
- Par la souscription d’un contrat d’assurance risque impayés et/ou dégradations par le propriétaire bailleur lors de la mise à disposition de son logement. Certaines fédérations professionnelles d’opérateurs d’intermédiation locative proposent ce service aux propriétaires mobilisés
des associations. Elle peut ou non être associée au conventionnement Anah dont les conditions de mises en œuvre dépendent là encore des choix opérés par le propriétaire et des contraintes
posées nationalement et localement par l’Agence et ses délégataires. Les émetteurs et les récepteurs sont multiples, leurs intérêts et objectifs sont différents : services de l’Etat et des collectivités sur les champs du social, de l’habitat, de l’environnement ; organismes agréés pour l’intermédiation locative, délégations Anah, partenaires (Adil, SIAO, etc.)
Développer une communication mettant en avant les avantages du dispositif, et sécurisant les propriétaires :
Plusieurs moyens de sécuriser les risques locatifs pour les propriétaires bailleurs :Les arguments pour les propriétaires bailleurs :
- "Louez responsable" : Contribuer au maintien de la vie économique et de l'attractivité durable de son territoire
- "Louez solidaire" : S'engager en faveur de l'accessibilité au logement pour les travailleurs saisonniers, les jeunes travailleurs ou en formation professionnelle sur mon territoire"
- "Louez abordable" : Des avantages fiscaux sont destinés aux propriétaires solidaires permettent de recouvrir des réductions fiscales au prorata de la réduction de loyers appliqués aux locataires au regard des loyers pratiqués sur le marché immobilier local
- la garantie du paiement des loyers et des charges,
- la remise en état du logement en cas de dégradation,
- la possibilité de renouveler le contrat ou de récupérer son logement sans formalités à la fin du bail.
- la gestion locative assurée par une association qui choisit le locataire et l’accompagne tout au long du bail,
- la possibilité de bénéficier d’avantages fiscaux dans certains cas et sous certaines conditions : une convention avec l’Anah est signée avec, le cas échéant, la possibilité de bénéficier de subventions pour financer les travaux et de primes complémentaires.
Les voies de sécurisation principales en cas de loyers impayés :
- Par le recours à la Garantie VISALE, ouvert sous conditions aux bailleurs ayant confié leur bien en mandat de gestion à un organisme agréé. La garantie Visale est un dispositif de cautionnement gratuit porté par Action Logement Services qui permet aux propriétaires de se prémunir contre les impayés locatifs et depuis février 2019, les dégradations locatives. La garantie intervient comme une caution : le propriétaire est indemnisé mais le locataire resteredevable auprès d’Action Logement Services de ses créances. L’ensemble de la procédure contentieuse est donc mené par Action Logement Services.
- Par la souscription d’un contrat d’assurance risque impayés et/ou dégradations par le propriétaire bailleur lors de la mise à disposition de son logement. Certaines fédérations professionnelles d’opérateurs d’intermédiation locative proposent ce service aux propriétaires mobilisés
Prendre appui sur une communication institutionnelle renforcée est essentiel à la réussite du dispositif
Une communication pertinente c’est-à-dire précise et cohérente avec le déploiement de l’IML sur le territoire, est un facteur majeur d’atteinte des objectifs puisqu’elle démultiplie les contacts avec des bailleurs potentiellement solidaires :- Utiliser les panneaux d’affichage municipaux destinés à l’action associative pour informer sur la location solidaire, le projet associatif et inviter les propriétaires à prendre contact ;
- Agir sur l’espace de l’agence : Si donne sur rue, travailler la « vitrine » : biens loués, phrases d’accroche sur la location solidaire, témoignages de propriétaires qui vous ont fait confiance... ; → Attention pour rappel, la communication assimilée à de la démarche commerciale pour des structures non soumises à la TVA pourrait remettre en cause le caractère non lucratif de l’activité. Il est donc indispensable de mentionner clairement la visée sociale et solidaire de l’activité (en l’occurrence ici, la gestion locative).
- Réaliser des supports informatifs sur le marché locatif local et l’intérêt d’une location solidaire au regard de ce-dernier (habitat dégradé, vacance, rentabilité...) et les diffuser via les partenaires (locaux associatifs, municipaux, ADIL, etc.) en les mettant à disposition ;
- Utiliser le site Internet de la structure : proposer une page dédiée aux propriétaires et travailler à son recensement pour qu’elle apparaisse aisément via les moteurs de recherches, y - Mettre en place un fichier de suivi des logements et propriétaires capitalisant l’ensemble des données (profils, biens, attentes, actions, taux de conversion) dont vous avez besoin pour faire des réponses adaptées et personnalisées
FOCUS - Le dispositif Loc'Avantages
Le principe de Loc’Avantages est d’encourager le bailleur à mettre en location son bien à un prix inférieur à celui du marché immobilier local, tout en lui promettant des revenus supérieurs à ceux qu’il aurait obtenu s’il avait loué au prix du marché, et ce, grâce notamment à une réduction fiscale. D’ailleurs, plus la décote choisie au regard des loyers pratiqués sur le marché immobilier local est importante, plus il gagne
Quelles conditions pour que les bailleurs puissent profiter du dispositif « Loc’Avantages » ?
Afin de bénéficier de Loc’Avantages, au travers d’une convention signé avec l’Anah (Agence nationale de l’habitat), les bailleurs sont tenus de suivre certaines règles précises. Tout d’abord, ils doivent choisir le niveau de loyer qu’ils s’engagent à ne pas dépasser, soit des loyers du marché décotés de 15 %, de 30 % ou de 45 %, le dernier étant le plus lucratif.
Le contrat de location doit concerner un logement classé de A à E au DPE, loué vide et à titre de résidence principale pour minimum six ans. Le locataire ne doit pas être un membre de la famille du bailleur et ses revenus doivent respecter des plafonds de revenus fixés par l’État. Enfin, s’il confie la recherche du locataire à une agence immobilière à vocation sociale (AIVS) ou à une intermédiation locative (IML), le bailleur peut bénéficier d’une réduction d’impôt encore plus importante, grâce à la possibilité notamment d’obtenir le versement d’une prime allant jusqu’à 3 000 €. Par ailleurs, le propriétaire bailleur peut aussi obtenir des aides en cas de travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique du logement. Le site de l’Anah explique les modalités pour faire une demande de convention avec l’Anah et déposer un dossier avec les dates à respecter. Il propose aussi de simuler les avantages du dispositif via un outil dédié. En savoir plus sur le site de l'ANAH
Quelles conditions pour que les bailleurs puissent profiter du dispositif « Loc’Avantages » ?
Afin de bénéficier de Loc’Avantages, au travers d’une convention signé avec l’Anah (Agence nationale de l’habitat), les bailleurs sont tenus de suivre certaines règles précises. Tout d’abord, ils doivent choisir le niveau de loyer qu’ils s’engagent à ne pas dépasser, soit des loyers du marché décotés de 15 %, de 30 % ou de 45 %, le dernier étant le plus lucratif.
Le contrat de location doit concerner un logement classé de A à E au DPE, loué vide et à titre de résidence principale pour minimum six ans. Le locataire ne doit pas être un membre de la famille du bailleur et ses revenus doivent respecter des plafonds de revenus fixés par l’État. Enfin, s’il confie la recherche du locataire à une agence immobilière à vocation sociale (AIVS) ou à une intermédiation locative (IML), le bailleur peut bénéficier d’une réduction d’impôt encore plus importante, grâce à la possibilité notamment d’obtenir le versement d’une prime allant jusqu’à 3 000 €. Par ailleurs, le propriétaire bailleur peut aussi obtenir des aides en cas de travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique du logement. Le site de l’Anah explique les modalités pour faire une demande de convention avec l’Anah et déposer un dossier avec les dates à respecter. Il propose aussi de simuler les avantages du dispositif via un outil dédié. En savoir plus sur le site de l'ANAH
Fiches en Accès libre et téléchargement :
courrier_propritaires_2020.pdf (0.5MB) Courrier à destination des propriétaires bailleurs aux Deux-Alpes- Formulaire Propriétaire de caractérisation du bien à louer des Deux-Alpes
- Flyer A5 sur le dispositif d'intermédiation Locative de Megève
- Présentation PPT d'information des propriétaires bailleurs privés locaux de Megève
- Flyer du Service Logement Solidaire de la Vallée de Chamonix
Acteurs locaux impliqués
- Services de la collectivité locale impliqué (commune, EPCI) : service logement, service cohésion sociale
- Entreprises : entreprises employeuses de travailleurs saisonniers, jeunes travailleurs et jeunes en formation professionnelle
- Propriétaires bailleurs : Résidents permanents et secondaires
- Bailleurs sociaux
- Associations porteuses d'Agences immobilières à vocation sociale
- Publics cibles des dispositifs : Travailleurs saisonniers, jeunes travailleurs ou en formation professionnelle, foyers à revenus modestes.
Partenaires et opérateurs potentiels
- Le Réseau des AIVS accrédités par la FAPIL
- AIVS Territoires Isère
ECHIROLLES 38130
Téléphone : 04 76 09 26 56
Email : contact@untoitpourtous.org
Site internet : www.untoitpourtous.org
- AIVS SOLIHA Haute Savoie
Site internet : hautesavoie.auvergnerhonealpes.soliha.fr
- AIVS Savoisienne Habitat 73
- AIVS Logiah – Alpes de Haute-Provence 04
Site internet : logiah.com
- AIVS AGIS 06
Email : contact@agis06.fr
Site internet : www.agis06.fr
Ressources
- Le mandat de location à vocation social, FAPIL, 2020
- ORGANISER LA CAPTATION DE LOGEMENTS PRIVÉS POUR L’INTERMÉDIATION LOCATIVE : Guide méthodologique à destination des décideurs, financeurs et opérateurs des territoires. Direction interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement, 2020.
Ils l'ont déjà fait
- La Maison de l'emploi et de l'entreprise du Vercors (Isère)
- Le service Logement solidaire de la Vallée de Chamonix (Haute-Savoie)
Aires de stationnement des saisonniers en habitats mobiles
Aires de stationnement des saisonniers en habitats mobiles
Thématique
Habitats mobiles
Résumé
Il est dans l’intérêt des station de définir une zone d’accueil temporaire pour les travailleurs saisonniers logeant dans des véhicules aménagés, pour leur permettre de travailler sur le territoire, pour sécuriser leur condition de vie en station, pour leur permettre d'accéder aux services de bases, à des sanitaires, et aux réseaux eau électricité. Au-delà, d'envisager son emplacement pour optimiser le lien avec les habitants et prévenir les difficultés de cohabitation.
Description
2 - Décider du montant forfaitaire à payer par saison à la station couvrant les charges de raccordement aux différents réseaux et aux facilités municipales, et des modalités d'admissibilité des candidats (sous contrat de travail, promesse d'embauche avec un employeur local..)
3 - Délibérer pour la mise en place du nouveau service
4 - Créer une communication orientée vers :
Pourquoi favoriser l'accueil des travailleurs saisonniers mobiles ?
Dans l’intérêt de la station, il convient de définir une zone d’accueil temporaire pour les saisonniers logeant dans des véhicules aménagés et leur permettre de travailler sur le territoire de la commune. Des tragédies passées ont pu démontrer le besoin de garantir voire de controler une installation sécurisée et salubre des travailleurs saisonniers en habitat mobile (camions, campings cars etc.) et de leur permettre un raccordement aux réseaux. Au-delà, de favoriser des relations de voisinnage apaisées avec les résidents des stations, dont les modes et rythmes de vie diffèrent.Comment procéder ?
1 - Identifier une aire de stationnement existante qui puisse être mise à disposition, identifier le nombre de places disponibles et attribuables2 - Décider du montant forfaitaire à payer par saison à la station couvrant les charges de raccordement aux différents réseaux et aux facilités municipales, et des modalités d'admissibilité des candidats (sous contrat de travail, promesse d'embauche avec un employeur local..)
3 - Délibérer pour la mise en place du nouveau service
4 - Créer une communication orientée vers :
- les travailleurs saisonniers extérieurs aux territoires, via les réseaux sociaux, groupes facebook de saisonniers ;
- les employeurs locaux
- les habitants résidents permanents et secondaires
Ils l'ont fait
- Commune de Combloux (Haute-Savoie)
Accédez et téléchargez ici le Réglement communal de de la zone de stationnement temporaire des saisonniers Ici la Communication Web avec fonctionnement et conditions tarifaires - Les Belleville (Savoie)
Accédez et téléchargez ici le Réglement communal de de la zone de stationnement temporaire des saisonniers Ici la Communication Web avec fonctionnement et conditions tarifaires - Les Belleville (Savoie)
Cohabitation intergénérationnelle
Cohabitation intergénérationnelle
Thématique
Cohabiter
Résumé
La cohabitation intergénérationnelle solidaire consiste à mettre en relation une personne de moins de 30 ans à la recherche d’un logement et une personne âgée de 60 ans et plus, disposant d’une chambre. Cela permet au jeune adulte d’avoir un accès à un logement à un coût significativement en-dessous du prix du marché locatif local (voire quasi gratuitement), et permet à la personne acueillante d’avoir une compagnie bienveillante dans son quotidien.
Description
Descriptif détaillé de la solution
Née d’une pratique existant depuis plusieurs années, la cohabitation intergénérationnelle solidaire est encadrée juridiquement depuis la loi ÉLAN(12). Il s’agit d’un contrat par lequel une personne locataire du parc social (ou privé) de 60 ans et plus sous-loue une partie de son logement à une personne de moins de 30 ans moyennant une contrepartie financière modeste(13). Pour le parc social, le coût de la ou des pièces principales sous-louées est calculé au prorata du loyer et des charges rapportés à la surface habitable du logement. Le locataire concerné n’a qu’un devoir d’information envers son bailleur, il ne s’agit pas d’une demande d’autorisation.
La durée du contrat est fixée librement par les parties. Il ne pourra pas toutefois s’étendre dès lors que le jeune aura eu ses 30 ans. Chaque cocontractant peut décider de mettre fin au contrat. La durée du préavis est alors d’un mois. Il est également possible de prévoir la réalisation de “menus services” par le jeune, sans but lucratif. Toutefois, il peut être un acteur important de la mise en œuvre de ce dispositif en travaillant notamment avec une structure ou une association régie par la loi de 1901 œuvrant pour la cohabitation intergénérationnelle solidaire favorisant la mise en relation entre les locataires et les personnes de moins de 30 ans.
La charte de cohabitation intergénérationnelle(14) précise le cadre et définit les objectifs que doivent partager les personnes âgées, les jeunes ainsi que les structures et associations :
Les outils précités doivent permettre de favoriser un peu plus l’accès des jeunes au parc social et leur permettre de se loger dans des conditions décentes à un coût modéré, leurs ressources étant parfois très modestes et ne leur permettant pas de se loger dans le parc privé.
Source : Union Sociale pour l'Habitat.
La durée du contrat est fixée librement par les parties. Il ne pourra pas toutefois s’étendre dès lors que le jeune aura eu ses 30 ans. Chaque cocontractant peut décider de mettre fin au contrat. La durée du préavis est alors d’un mois. Il est également possible de prévoir la réalisation de “menus services” par le jeune, sans but lucratif. Toutefois, il peut être un acteur important de la mise en œuvre de ce dispositif en travaillant notamment avec une structure ou une association régie par la loi de 1901 œuvrant pour la cohabitation intergénérationnelle solidaire favorisant la mise en relation entre les locataires et les personnes de moins de 30 ans.
La charte de cohabitation intergénérationnelle(14) précise le cadre et définit les objectifs que doivent partager les personnes âgées, les jeunes ainsi que les structures et associations :
- prévenir l’isolement des seniors et contribuer le mieux possible à leur maintien à domicile ;
- permettre aux jeunes d’être accueillis, avec une contrepartie financière modeste, selon des modalités définies dans le contrat de cohabitation intergénérationnelle liant les deux parties.
Les outils précités doivent permettre de favoriser un peu plus l’accès des jeunes au parc social et leur permettre de se loger dans des conditions décentes à un coût modéré, leurs ressources étant parfois très modestes et ne leur permettant pas de se loger dans le parc privé.
Source : Union Sociale pour l'Habitat.
Acteurs locaux à mobiliser
- Acteurs relais auprès des personnes âgées :** Communes, services sociaux, structures de soin et médicales ; commerces locaux - Acteurs relais pour toucher les publics jeunes et saisonniers : Réseaux sociaux ; Employeurs ; Associations de jeunes, de saisonniers, clubs sportifs, universités - centres de formation ; Services publics de l'emploi (MLJ, PIJ-BIJ, Pole emploi...) ; CAF - Médias locaux, réseaux sociaux, influenceurs, ambassadeurs ..."" comme relais du dispositifs
Partenaires et opérateurs potentiels
- Savoie : 1 Toit 2 Générations
- Drôme : Drôme Ardèche Solidarités Habitat
- Isère : Digi38
- Alpes-Maritimes : Un Toit en Tandem
- Var : Toit en Tandem Var
Ils l'ont déjà fait
Communauté de communes de l'Oisans en expérimentation avec délégation à digi38
En Savoir plus sur l'expérience ici Contact : CC de l'Oisans - H. Tardif - 04 76 80 02 66Département du Lot : Dispositif "Fais comme chez toit" avec SOLIHA
En savoir plus sur l'expérience ici Contact : «Fais comme chez TOIT», contacter l’association SOLIHA Lot : C. Piette - Directrice – 05 65 35 81 33 et c.piette@soliha.frComprendre - L'intermédiation locative
Comprendre - L'intermédiation locative
Thématique
Intermédiation locative
Résumé
L’offre d’hébergement n’est pas adaptée aux besoins des travailleurs saisonniers et jeunes en formation qui recherchent un toit pour quelques mois à des prix abordables. Ce manque de logement pénalise également les entreprises qui peinent à recruter dans les secteurs d’activités saisonnières comme le tourisme. Pourtant des particuliers, résidents secondaires ou permanents, souhaitent favoriser l’accès au logement des travailleurs. Alors la création d'un service d'intermédiation locative par la collectivité peut jouer ce rôle de médiation et de facilitation entre hébergeur et hebergé.
Description
comptabilisés dans le décompte SRU et ce jusqu’à 5 ans après l’extinction de la convention. L'article L.302-9-1 du CCH et le décret du 30 décembre 2015 permettent désormais aux communes de déduire de ce prélèvement annuel, les dépenses consenties à une association pour développer de l’intermédiation locative dans la limite de 10 000€ par logement et par an (plafonds locaux fixés
par décret)1. Ainsi les communes pourront réduire leur amende en subventionnant les organismes agréés au titre de l’intermédiation locative et de la gestion locative sociale lorsque ceux-ci font de la sous-location ou du mandat de gestion locatif.
Le fonctionnement de l'intermédiation locative
L’intermédiation locative consiste en l’intervention d’un tiers (agence immobilière sociale ou association agréée par l’État) entre vous et le(s) occupant(s) de votre logement. L’intermédiation locative est un dispositif qui permet de sécuriser et simplifier la relation entre le locataire et le bailleur grâce à l’intervention d’un tiers social. Le propriétaire (qui peut être un bailleur social) loue son logement à une association agréée par la préfecture (pour une durée de trois ans renouvelable). C’est donc l’association qui est locataire et qui assure le paiement des loyers et des charges, l’entretien courant et la remise en état du logement (hors vétusté normale). Elle met le logement à disposition du ménage. Pour le propriétaire, le paiement du loyer est garanti même en cas de vacance. Il existe des assurances pour les impayés, voire la garantie locative.Pourquoi engager la mobilisation de logements dans le parc privé en tant que collectivité territoriale ?
L’article 34-V de la loi Alur et l’article 97 de la loi Egalité et Citoyenneté introduisent des nouvelles mesures afin de développer l’intermédiation locative dans les communes concernées au titre de l’article 55 de la loi SRU, c’est-à-dire pour les communes ne respectant pas leur obligation en matière de logements sociaux. Cette solution peut s’avérer intéressante pour des élus ne pouvant, pas construire directement du logement locatif social. Elle permet notamment de créer rapidement une offre sociale dans le parc privé sans subir de contraintes foncières ou susciter des contestations locales. En outre, le Plan Logement d'Abord a développé des outils fiscaux et des dispotions qui en favorisent le développement notamment depuis 2022. C'est aussi un moyen d'augmenter la proportion du parc social sur sa commune ou son territoire, les logements du parc privé conventionnés en loyer social ou très social auprès de l’ANAH sont d'ailleurscomptabilisés dans le décompte SRU et ce jusqu’à 5 ans après l’extinction de la convention. L'article L.302-9-1 du CCH et le décret du 30 décembre 2015 permettent désormais aux communes de déduire de ce prélèvement annuel, les dépenses consenties à une association pour développer de l’intermédiation locative dans la limite de 10 000€ par logement et par an (plafonds locaux fixés
par décret)1. Ainsi les communes pourront réduire leur amende en subventionnant les organismes agréés au titre de l’intermédiation locative et de la gestion locative sociale lorsque ceux-ci font de la sous-location ou du mandat de gestion locatif.
Décider la mise en oeuvre et le mode de gestion du Service d'intermédiation locative
Gestion déléguée à une Agence immobilière à vocation sociale
De nombreuses collectivités territoriales s'appuient sur la gestion déléguée auprès d'une Agence immobilière à Vocation Sociale. L’AIVS assure une gestion de proximité du logement. L’objectif est d’assurer le respect des droits et devoirs du locataire et du propriétaire : garantie de la bonne gestion du logement et sécurisation du risque locatif, ce qui la distingue d’une agence immobilière classique. Concrètement, l’AIVS :- Accompagne le locataire durant toute la durée du bail
- Aide le locataire à pallier tout problème lié au logement (démarches administratives, difficulté de paiement…)
- Intervient en cas de difficulté (de voisinage, technique, financière)
En interne, par la collectivité mandatée par une Agence immobilière à Vocation Sociale
Dans ce cas, la garantie du service logement de la commune ou de l'intercommunalité repose sur les employeurs locaux, qui sont signataires des contrats de location. Ils s’engagent financièrement et assurent la remise en état des appartements en cas de dégradations. Le service logement, mandaté par une Agence immobilière à vocation sociale, est dépositaire des clés des propriétaires, il rédige les contrats de location, effectue les états des lieux d’entrée et de sortie, relève les compteurs, et calcule les consommations. L’employeur locataire établit la caution et les loyers sont réglés mensuellement dans le respect de la loi sur les locations meublées. Ce service à vocation sociale est entièrement gratuit et permet aux salariés, aux jeunes travailleurs ou en formation professionnelle qui viennent travailler sur le territoire de se loger par l’intermédiaire de leurs employeurs. Un contrat de sous location peut être établi avec l'accord des propriétaires, et qui permet pour les personnes qui remplissent les conditions de percevoir les allocations logements de la Caisse d’Allocation Familiales. Cette autorisation ne modifie en rien les termes du contrat de location pour le propriétaire bailleur : l’employeur reste le locataire principal. Le propriétaire bailleur reste maître des conditions, conformément à la réglementation des locations meublées et en liaison avec le service logement. La décision de louer par l’intermédiaire du Service Logement ne lie le propriétaire bailleur à celui-ci que pour la durée effective de la location.
FOCUS - Le décret qui permet aux collectivités d'agir directement dans le processus d'intermédiation locative
Un décret du 7 mars facilite la recherche de solutions de logement pour les travailleurs saisonniers, qui représente l'une des clés du développement de l'activité touristique, notamment dans les stations balnéaires et de montagne. Il permet aux personnels des collectivités territoriales concernées d'intervenir plus activement et plus directement dans la recherche de solutions de logement pour les travailleurs saisonniers. L'article 48 de la loi du 28 décembre 2016 de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne (loi Montagne) prévoit en effet qu'"en vue du logement des travailleurs saisonniers [...], les organismes agréés, conformément à l'article L.365-4 du code de la construction et de l'habitation, peuvent habiliter, pour certaines missions relevant de la présente loi, des personnels d'une collectivité territoriale". Le décret du 7 mars 2019, pris en application de cette disposition, précise la liste des missions que les organismes agréés peuvent confier à des personnels habilités de collectivités territoriales. Il s'agit en premier lieu de la recherche de logements en vue de leur location ou de leur sous-location à des travailleurs saisonniers. Il s'agit ensuite de l'intermédiation locative, autrement dit de "l'entremise entre le propriétaire d'un logement, d'une part, et un travailleur saisonnier ou l'employeur d'un travailleur saisonnier, d'autre part, pour faciliter la conclusion d'un contrat de location d'un logement destiné au travailleur saisonnier". Enfin, il s'agit de la même démarche, mais en matière de sous-location, autrement dit "l'entremise entre un employeur et son employé travailleur saisonnier, pour faciliter la conclusion d'un contrat de sous-location d'un
logement destiné au travailleur saisonnier". Les organismes agréés susceptibles d'habiliter ainsi des personnels de collectivités territoriales sont ceux exerçant des activités d'intermédiation locative et de gestion locative sociale. Ils sont eux-mêmes agréés par l'autorité administrative pour une période de cinq ans renouvelable. Référence : décret n°2019-179 du 7 mars 2019 pris pour l'application de l'article 4-2 de la loi n°70-9 du 2 janvier 1970 réglementant les conditions d'exercice des activités relatives à certaines opérations portant sur les immeubles et les fonds de commerce (Journal officiel du 9 mars 2019).Source : Banque des Territoires, 2019
logement destiné au travailleur saisonnier". Les organismes agréés susceptibles d'habiliter ainsi des personnels de collectivités territoriales sont ceux exerçant des activités d'intermédiation locative et de gestion locative sociale. Ils sont eux-mêmes agréés par l'autorité administrative pour une période de cinq ans renouvelable. Référence : décret n°2019-179 du 7 mars 2019 pris pour l'application de l'article 4-2 de la loi n°70-9 du 2 janvier 1970 réglementant les conditions d'exercice des activités relatives à certaines opérations portant sur les immeubles et les fonds de commerce (Journal officiel du 9 mars 2019).Source : Banque des Territoires, 2019
Habitats participatifs
Habitats participatifs
Thématique
Cohabiter
Résumé
Les projets d'habitat participatif, qui trouvent un fort développement depuis 15 ans, répondent souvent d'initiatives de citoyens désireux de concevoir leur logement et de vivre une aventure collective à travers des espaces mutualisés. Nombre d'habitants mais aussi de collectivités plébiscitent ces projets pour développer de la mixité, du lien social, oeuvrer pour des constructions plus sobres en énergie. Les collectivités peuvent impulser ces projets via leurs plans locaux de l'habitat, en fléchant des terrains pour des appels à projets, ou dans leurs opérations d'aménagement.
Description
Le mouvement de l'habitat participatif ? L’intérêt public et l'intérêt privé de ces groupes peuvent trouver des convergences encore plus fortes lorsque les collectivités deviennent facilitatrices : des simples échanges autour des valeurs du projet et des attentes de la commune, jusqu’à des exigences de contreparties (mixité sociale, dispositifs antispéculation, performances écologiques), voire la possibilité d’impulser un type de projets via des appels à projets (choix de favoriser tel ou tel statut, tel niveau de ressources...) Un certain nombre de collectivités mobilisent aujourd’hui l’habitat participatif dans leur projet d’écoquartier, ou encore comme une solution pour densifier l'habitat dans un contexte foncier contraint. Ainsi, un nombre croissant de projets intègre ces opérations, en leur réservant une parcelle dédiée en proposant un appel à projets.
ambitieux, durable et adapté. Il faut également laisser le temps aux porteurs du projet de construire leur démarche participative et le projet architectural. Il est nécessaire de se faire accompagner par des professionnels spécialisés. Enfin, nous faisons le pari de la confiance envers un groupe d’habitants volontaires, motivés, avec lequel nous travaillons en étroite collaboration." Gérard Avril, Maire de Forcalquier (2017-2020)
Crédit Photo : REGAIN Habitat participatif PACA
Téléchargez ici l'Appel a projets complet de la commune de Puy Saint-André
Descriptif détaillé de la solution
L'habitat participatif selon la Loi ALUR
« L’habitat participatif favorise la construction et la mise à disposition de logements, ainsi que la mise en valeur d’espaces collectifs dans une logique de partage et de solidarité entre habitants. » (CCH art. L200-1 et suivants)Le rôle des collectives à l'initiative ou en soutien des projets d'habitats participatifs
Les collectivités locales ne savent pas toujours comment se positionner vis-à-vis de ces initiatives habitantes. Nombreuses sont les collectivités qui ont été sollicitées par des groupes qui recherchent un terrain pour développer leur projet. Les réponses à ces besoins sont variées : entre le refus d'intervention, l'aide ponctuelle ou encore la mise en place de politiques d'accompagnement assez structurées. Beaucoup d'élus se questionnent : les collectivités sont-elles légitimes à aider ce type de projets ? Quel intérêt représentent ces opérations pour le territoireLe mouvement de l'habitat participatif ? L’intérêt public et l'intérêt privé de ces groupes peuvent trouver des convergences encore plus fortes lorsque les collectivités deviennent facilitatrices : des simples échanges autour des valeurs du projet et des attentes de la commune, jusqu’à des exigences de contreparties (mixité sociale, dispositifs antispéculation, performances écologiques), voire la possibilité d’impulser un type de projets via des appels à projets (choix de favoriser tel ou tel statut, tel niveau de ressources...) Un certain nombre de collectivités mobilisent aujourd’hui l’habitat participatif dans leur projet d’écoquartier, ou encore comme une solution pour densifier l'habitat dans un contexte foncier contraint. Ainsi, un nombre croissant de projets intègre ces opérations, en leur réservant une parcelle dédiée en proposant un appel à projets.
Avantages de ces projets
En France, l'habitat participatif connaît depuis une quinzaine d'années un nouvel essor. Le recensement des projets d’habitat groupé montre bien cette effervescence. Ces projets sont de natures diverses, aussi bien en termes d'initiative, de montage, de partenariats, de valeurs... Ils nécessitent de nombreuses compétences et se heurtent à un certain nombre d'obstacles notamment fonciers, juridiques et financiers mais aussi liés au fonctionnement même des groupes d'habitants qui font ce choix. Mais de nombreux arguments existent au bénéfice de ces projets :- une gouvernance partagée : les habitants sont responsables du projet immobilier et les décisions sont prises collectivement sur les usages des lieux, un lien étroit avec la collectivité lorsque le projet est partagé
- le bien vivre et le lien social : implication des habitants dans le quartier et la vie locale,une meilleure appropriation des logements (réalisation de logements « sur-mesure »), une envie de ces groupes de s’impliquer dans leur quartier, des liens forts créés entre membres du groupe, permettant d’espérer des liens sociaux riches et durables, un refus, parfois, du système spéculatif...
- une préservation des ressources environnementales : une ambition écologique et architecturale souvent forte (souvent norme BBC, usage de matériaux bio-sourcés, régionaux...), moindre consommation foncière que de l'habitat individuel...
Encadrement juridique
La loi ALUR crée deux structures juridiques : la Coopérative d'habitants et la Société d’Attribution et d'Autopromotion, définies comme deux types de Sociétés d’Habitat Participatif. Ces deux statuts spécifiques n’ont pas vocation à remplacer les outils existants, mais plutôt à apporter de nouvelles solutions aux groupes d’habitants pour leur permettre de mener à bien leurs projets. Les personnes regroupées dans un projet d’habitat participatif ont la qualité d’associés et acquièrent donc au préalable des parts sociales de ces sociétés. Une charte fixant les règles de fonctionnement de l'immeuble doit être adoptée par l'assemblée générale des associés (et signée par tout nouvel entrant dans les lieux)Clés de réussite
"Il faut d’abord une volonté politique forte pour proposer un projet innovant,ambitieux, durable et adapté. Il faut également laisser le temps aux porteurs du projet de construire leur démarche participative et le projet architectural. Il est nécessaire de se faire accompagner par des professionnels spécialisés. Enfin, nous faisons le pari de la confiance envers un groupe d’habitants volontaires, motivés, avec lequel nous travaillons en étroite collaboration." Gérard Avril, Maire de Forcalquier (2017-2020)
Partenaires et opérateurs potentiels
- Les Habiles, habitat isérois libres et solidaires
- Unitoit, habitat participatif en Savoie
- Regain, habitat participatif en Région Sud PACA
Ils l'on déjà fait ou sont en montage de projets
- Forcalquier (Alpes de Haute Provence)
- Volx (Alpes de Haute-Provence)
- Bourg-Saint Maurice (Savoie)
- Saint-Pierre d'Entremont (Savoie)
- Rumilly (Haute-Savoie)
- Puy-Saint-André (Hautes-Alpes)
Téléchargez ici l'Appel a projets complet de la commune de Puy Saint-André
Ressources
Tiny houses ou habitat modulaire révsersible pour les travailleurs saisonniers
Tiny houses ou habitat modulaire révsersible pour les travailleurs saisonniers
Thématique
Nouvelles formes d'habitat
Résumé
De plus en plus de communes déploient des nouvelles formes d'habitat, par le biais d'acquisitions ou de locations, aux travailleurs saisonniers ou jeunes en formation professionnelle ou apprentissage. Les modalités de gestion sont diverses, et leur installation se fait sur des terrains publics ou des terrains privés d'entreprises ou d'habitants, mobilisés à cette fin d'accueil temporaires de ces habitats.
Description
Quels étapes clés dans la mise en place du dispositif ?
- Identification du nombre de logements pour une expérimentation
- Identification de prestataire pour l'acquisition de Tiny houses ou villages modulaires (via Appel d'offres) ou pour de la location saisonnière de modules (des solutions de villages modulaires en développement par Alliade Habitat, Action Logement service)
- Identification des terrains mobilisables : terrains communaux (étude des possibilités de raccordement aux réseaux, analyse de la nature des sols, ..), terrains privés d'entreprises volontaies, ou encore terrains privés d'habitants
- Consolidation du modèle de gestion et modèle économique du service : durée de retour sur investissement, montant des loyers, étude des solutions de résersibilité de l'habitat (diversification des destinations sur les mois d'inoccupation en dehors des saisonnniers en location touristique par exemple)
- Recherche de financements pour l'investissement
- Mise en oeuvre et déploiement de l'expérimentation
- Evaluation et bilan
- Création de supports d’informations pour impliquer les partenaires dans la promotion projet
- Recueil des suggestions des partenaires pour les lieux de stationnement des tiny
- Recueil via un questionnaire des possibilités d’accueil sur le territoire via les mairies
- Appel à manifestations d’intérêts auprès de particuliers et questionnaire d’approfondissement
- Pré-visite des habitants accueillants pour vérifier la faisabilité technique de l’accueil
- Rédaction d’une fiche technique à destination de la CNAF pour identifier les freins relatifs à la réglementation et la législation en faveur de l’habitat mobile pour l’obtention de l’APL
Modèles de villages modulaires
Projet de village modulaire pour 15 à 20 saisonniers au Pays Basquehttps://soliha.fr/actualites/mugi-un-projet-de-village-modulaire-itinerant-et-autonome-pour-les-travailleurs-saisonniers-imagine-par-soliha-pays-basque-et-ses-partenaires/Modèles de Tiny Houses
//A Cabourg//Ils l'ont fait
- Parthenay et les Deux-Sèvres par l'Association Un Toit en Gâtine :